Il est très fréquent d’avoir à délimiter une zone à l’aide de skippers. C’est notamment le cas pour les travaux sur la voirie, qu’il s’agisse d’opérations d’entretien régulières ou d’actions plus ponctuelles, décidées au coup par coup.
Lorsque des engins de terrassement (tels que des pelles hydrauliques, des chargeuses, des tombereaux, des niveleuses ou des compacteurs) sont utilisés pour travailler le sol et transporter de la terre, il est très utile de pouvoir délimiter les zones à éviter afin d’éviter les potentiels accidents humains ou matériels.
On peut également utiliser des skippers dans le cadre de construction de routes. Les machines à coffrage glissant, les finisseurs et les raboteuses peuvent ainsi être manipulés dans le but de travailler sur les couches supérieures de la chaussée sans prendre le risque de voir un ouvrier ou un passant s’aventurer sur un espace à risque.
Les skippers s’intègrent également dans l’équipement et le matériel nécessaires à la réalisation de travaux d’abattage (qu’il s’agisse d’arbres ou de travaux en carrière). Grâce aux skippers, on limite le danger.
Mais les skippers sont également utilisés à titre de prévention hors zone de travaux. Ainsi, en cas de mauvais temps (comme la neige par exemple) ou d’accident, les employés des autoroutes placent ce matériel afin de prévenir les automobilistes des ralentissements ou pour les inciter à se rabattre sur une voie.
Il arrive également que les autorités décident de boucler une zone en cas de manifestation officielle ou culturelle (14 juillet sur les Champs Elysées, visite d’un Chef d’Etat etc…). Là encore, les skippers se révèlent indispensables. Ce petit matériel mobile ne cesse de nous démontrer son caractère incontournable.
Dans ce dernier cas, les skippers sont des partenaires sécurité de poids car ils empêchent les mouvements de foule trop massifs qui sont souvent très dangereux. Ils permettent aux forces de l’ordre de canaliser le flux et de protéger les personnalités d’éventuels débordements de la part du public.